L’Agence nationale du médicament et des produits de santé (ANSM) vient d'être mise en examen pour tromperie par le juge d’instruction en charge du dossier de la nouvelle formule du Levothyrox. Dans un communiqué, informant de cette décision juridique, l'agence tient à préciser que si elle est « disposée à apporter sa pleine contribution à la manifestation de la vérité, elle conteste fermement les reproches formés à son encontre car aucune infraction pénale n’a été commise ».
L'agence du médicament ajoute ne « jamais avoir nié les difficultés rencontrées par certains patients au moment du passage à la nouvelle formule du Levothyrox et se préoccupe de manière constante et quotidienne de la sécurité et de la santé des patients ».
Le 18 octobre dernier, la filiale française du laboratoire pharmaceutique Merck avait aussi été mise en examen pour tromperie aggravée, dans le volet pénal du dossier du changement de formule du Levothyrox, commercialisée en mars 2017.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation