Le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) consacre un article sur l'étude HomoGen qui s'est intéressée aux hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH) et la médecine générale. Ce travail est motivé par le fait que ces hommes sont davantage exposés à certains risques infectieux. Aussi, la prise en charge par le généraliste qui est certainement l'acteur de santé de première ligne, est primordiale pour la prévention, le dépistage, et les traitements des pathologies à risque chez ces hommes.
Mieux pris en charge
Cette étude montre que la prise en charge par les médecins généralistes des problèmes spécifiques qui intéressent plus particulièrement les HSH, est meilleure lorsque ces médecins sont informés sur leur orientation sexuelle : l'information sur les IST, le dépistage, la prise en charge d'un problème lié à la sexualité, ou la vaccination contre l'hépatite A.
Sur les 1 879 participants à l'étude HomoGen, 87,3 % disent avoir un médecin traitant, et 58 % lui ont mentionné leur orientation sexuelle. L'âge moyen des participants à cette enquête (questionnaire en ligne) est de 35,7 ans (extrêmes : 15-80). 46,5 % sont suivis par le même praticien depuis plus de cinq ans. Et 81,5 % se rendent en consultation au moins une fois par an. Le médecin traitant est un homme dans plus de 70 % des cas.
Des relations dégradées dans 2 % des cas
Dernière précision importante : après avoir mentionné leur orientation sexuelle à leur médecin, 84,4 % des hommes indiquent que la relation avec leur médecin n'avait pas changé ; 13,6 % qu'elle s'était améliorée et 2 % s'était dégradée.
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