Le gouvernement tanzanien a annoncé cette semaine la fermeture de dizaines de centres de santé privés spécialisés dans la lutte contre le sida, accusés d'apporter des soins à la communauté gay. "Nous avons suspendu la fourniture de services anti sida dans un peu moins de 40 centres gérés dans tout le pays par des ONG, après avoir établi que ces centres assuraient la promotion de l'homosexualité, ce qui est contraire aux lois de la Tanzanie", a expliqué jeudi la ministre de la Santé lors d'une conférence de presse.
Quelques jours plus tard, le ministre adjoint tanzanien de la Santé a menacé samedi de publier des noms d'homosexuels. Le gouvernement mène des enquêtes contre "les syndicats de l'homosexualité", a affirmé sur Twitter Hamisi Kigwangalla. "Je vais publier une liste de gays qui vendent leur corps sur internet. Ceux qui pensent que cette campagne est une plaisanterie se trompent. Le gouvernement a le bras long et va arrêter tous ceux qui sont impliqués", a ajouté le ministre adjoint. L'homosexualité est punissable en Tanzanie de très lourdes peines de prison, mais c'est seulement récemment que les autorités ont adopté une rhétorique anti gay.
(avec AFP)
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