Le laboratoire franco-autrichien Valneva annonce aujourd’hui des résultats initiaux positifs de l’essai pivot de Phase 3 de son candidat vaccin inactivé et adjuvanté (VLA2001) contre le Covid-19. D'après les résultats diffusés, les niveaux de titres d’anticorps seraient supérieurs comparés au vaccin d’AstraZeneca AZD1222, avec un taux de séroconversion des anticorps neutralisants supérieur à 95 %.
Au total 4 012 adultes ont participé à cette étude, recrutés sur 26 sites au Royaume-Uni. Les résultats détaillés ce jour en conférence de presse concernent 3 000 personnes de 30 ans qui ont participé à cet essai. Près de 2 000 d'entre eux ont reçu deux doses de VLA2001 et près de 1 000 deux doses d'AZD1222. L’essai pivot de Phase 3 Cov-Compare a satisfait à ses deux critères d’évaluation principaux, indique le laboratoire : « VLA2001 a démontré une supériorité face au vaccin AZD1222 (ChAdOx1-S), en termes de moyenne des titres d’anticorps neutralisants (GMT ratio = 1.39, p < 0,0001), ainsi qu’une non-infériorité en termes de taux de séroconversion (SCR supérieur à 95 % dans les deux groupes vaccinés) deux semaines après la deuxième injection (soit au 43ème jour) chez les adultes âgés de 30 ans et plus ».
Une tolérance jugée favorable
Concernant la tolérance de ce candidat vaccin : elle s’est révélée plus favorable comparée à l’AstraZeneca, insiste le laboratoire : « un nombre significativement inférieur d’effets indésirables surveillés sept jours après vaccination a été constaté chez les participants âgés de 30 ans et plus, que ce soit en termes de réactions à l’endroit de l’injection (73,2 % pour VLA2001 contre 91,1 % pour AZD1222 - p < 0,0001) ou de réactions systémiques (70,2 % VLA2001 contre 91,1 % pour AZD1222 (p < 0,0001). Aucun effet indésirable grave non sollicité (SAE) n’a été constaté ».
Lors de cette conférence de presse, Thomas Lingelbach, directeur général de Valneva, a indiqué que le laboratoire effectuait différentes démarches à travers le monde pour faire enregistrer son candidat vaccin, en particulier auprès de l'agence européenne EMA. Et que d'autres essais sont en cours ou seront lancés en 2022, en particulier sur les adolescents de 12-17 ans et plus tard chez les moins de 12 ans.
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