Pour sensibiliser le grand public et les autorités, des associations ont appelé jeudi à une mobilisation contre l'endométriose. Des marches sont organisées dans une quarantaine de villes à travers le monde, dont Paris. «En juillet 2011, dans un accès de colère et de sentiment d'injustice, j'ai créé Lilli H contre l'endométriose car je n'accepte pas que nous ne soyons pas traitées comme nous le devrions, c'est-à-dire comme des femmes souffrant d'une pathologie lourde et invalidante», indique Marie-Anne Mormina, la fondatrice du mouvement «Lilli H contre l'endométriose» qui organise la marche à Paris.
Le mouvement a rassemblé une centaine de témoignages de femmes souffrant de cette pathologie et qui pour la plupart se plaignent de n'avoir pas été prises au sérieux par le corps médical. Selon Lilli H, il faut aujourd'hui en moyenne entre 6 et 10 ans pour diagnostiquer la maladie qui reste encore trop souvent considérée comme bénigne alors qu'elle peut nécessiter des traitements lourds. Les chercheurs se penchent actuellement sur la piste génétique de cette maladie en tentant d'identifier des gènes de susceptibilité, mais ils n'excluent pas la piste environnementale et s'interrogent notamment sur un rôle éventuel des perturbateurs endocriniens.
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