La nouvelle classe d’hypolipémiants, les anti-PCSK9, au-delà de son intérêt théorique a-t-elle un impact sur la réduction des infarctus du myocarde par exemple ? La réponse est positive après la publication dans The New England Journal of medicine et la présentation de l’étude au dernier American College of Cardiology. L’étude est robuste. Elle a enrôlé 27 764 patients répartis dans 49 pays et 1 242 sites dans un protocole réalisé en double aveugle contre placebo. Pour être inclus les patients devaient présenter une maladie athéromateuse prouvée avec des antécédents d’infarctus du myocarde, d’accident vasculaire cérébral ou d’artériopathie oblitérante des membres inférieurs. Ils devaient être âgés de 40 à 86 ans et sous statine. Au final, le traitement a entraîné une réduction de 27 % des cas d’infarctus du myocarde et de 21 % les accidents vasculaires cérébraux. Ce bénéfice est obtenu avec des taux de LDL extrêmement bas, nettement inférieur aux recommandations officielles. Ce qui conforte l’intérêt de réduire le taux de LDL. Comme le suivi s’est déroulé sur une période de 2,2 ans, la confirmation de ces résultats doit désormais être confirmé sur une période plus longue. En revanche, il n’y a pas eu de différence significative sur les décès cardio-vasculaires et les décès de toute autre cause.
Brève
Cholestérol, un anti-PCSK9 réduit le nombre d’évènements cardio-vasculaires
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Publié le 23/03/2017
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visuel AVC
Crédit photo : SPL/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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