Les biotechs françaises sont les championnes des levées de fonds. Au premier trimestre 2016, raconte le journal Les Echos, sur dix start-up françaises ayant réalisé les plus importantes transactions, cinq évoluent dans le secteur pharmaceutique et biotechnologies.
A la deuxième position figure MedDay, société spécialisée dans le traitement de la sclérose en plaques, de l'autisme et de la maladie d'Alzheimer. Elle se trouve à l'ICM de l'hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris. Sofinnova Partners, Omnes, Edrip et BPIFrance y ont investi 39 millions de dollars.
Au quatrième rang se trouve Eye Tech Care, qui a mis au point EyeOP1, un appareil à ultrasons offrant un traitement non-invasif du glaucome réfractaire. Cette société a levé une somme de 33 millions de dollars auprès de Everpine Capital.
A la cinquième place, on retrouve Gecko Biomedical qui a créé et commercialisé des produits d'étanchéité et des adhésifs biodégradables pour fermer les plaies dans le domaine de la chirurgie. Leurs investisseurs sont Sofinnova Partners, Cap Decisif, CM-CIC et Omnes.
Juste derrière, Enyo Pharma, qui se consacre aux antiviraux et travaille avec le Centre d'infectiologie de Lyonbiopôle et le laboratoire P4 Inserm-Jean Mérieux, a reçu sa première levée de fonds en janvier 2016 via Morningside, Sofinnova Partners et BPIFrance.
Enfin, à la huitième position, la start-up Allecra Therapeutics a vu une deuxième levée de fonds pour 25 millions de dollars par EMBL Ventures, Delos Capital, Derip et Forbion Capital. Elle se consacre aux nouveaux traitements contre les infections bactériennes multirésistantes aux médicaments.
L'ensemble de l'enveloppe française des levées de fonds représente 1,2 milliard de dollars, soit une part non négligeable des 5,9 milliards de dollars levés en Europe. Le Royaume-Uni reste le leader en la matière avec 160 transactions effectuées pour un gain de 2,2 milliards de dollars.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation