Si jusque peu, tout le monde était d’accord pour préconiser, devant tout syndrome coronaire aigu (SCA), une double anti-agrégation plaquettaire immédiate et précoce, en vue de l’angioplastie, les choses sont moins consensuelles depuis la parution cet été des recos de l’European Society of Cardiology sur la revascularisation myocardique. En substance, le texte remet en question le caractère immédiat et systématique de cette double anti-agrégation.
« Peut-être que nos habitudes de prescription de traitement antiagrégant plaquettaire, c’est-à-dire en urgence dès la moindre suspicion de SCA, de façon systématique avant la pose d’un stent et avec une durée de traitement incompressible d’un an en cas de stent actif, sont à revoir », reconnaît le Pr Henry (hôpital Lariboisière, Paris). De fait, l’étude ACCOAST sur lesquelles sont basées les nouvelles recos montre que traiter tôt, au moment du diagnostic n'apporte pas de bénéfice en termes de réduction des événements ischémiques mais majore le risque hémorragique au moment du geste de revascularisation.
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