Infarctus du myocarde, pas d'augmentation des risques avec les vaccins à ARNm

La cause serait entendue. Les vaccins à ARN messager n'entraînent pas une augmentation de la fréquence des infarctus du myocarde (IDM), des AVC et des embolies pulmonaires au cours des trois semaines suivant l'injection de la première ou la deuxième dose de vaccins. L'étude est robuste. Elle a inclus en effet l'ensemble des adultes âgés de 18 à 74 ans vaccinés ou non admis à l'hôpital dans l'Hexagone entre le 27 décembre 2020 et le 20 juillet 2021 pour ces trois pathologies. Sur cette période,18 232 cas d'embolies pulmonaires, 38 054 IDM, 27 626 AVC ischémiques et 10 040 AVC hémorragiques ont été recensés. En revanche, le risque d'IDM et d'embolie pulmonaire serait légèrement augmenté en cas d'injection avec un vaccin à vecteur adénoviral. Cette étude conduite par Epi-Phare est le fruit d'une collaboration entre l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et la Caisse nationale de l'assurance maladie (Cnam).