Le monde d'après sera comme le monde d'avant. Christophe Lannelongue, directeur de l'ARS Grand Est et ancien conseiller de Marisol Touraine en est, semble-t-il, convaincu... Après la crise actuelle, il n'y a pas de raison de remettre en cause les 598 suppressions d'emplois et 198 lits actés par les politiques locaux et nationaux. « C'est un projet magnifique. Je le répète. Un projet de 500 millions d'euros, un projet qui a été construit avec le personnel et porté par toute la communauté hospitalière du CHU. Ce projet, c'est le regroupement des activités sur un seul site à Nancy. Un enfant de 4 ans comprendrait que l'on passe de sept sites à un seul, il y a une possibilité de rationalisation. On va pouvoir redéployer du personnel pour développer l'activité. Le contexte exige qu'il soit encore plus nécessaire de développer le CHRU de Nancy. Ce projet reste un projet exemplaire pour développer l'hôpital public », s'est expliqué Christophe Lannelongue à nos confrères de France 3 Lorraine. Et de tacler le journaliste de l'Est Républicain qui avait posé la question, manipulé bien sûr par la CGT locale. C'est tout juste si Christophe Lannelongue ne brandit pas l'hypothèse d'un complot. « Ce n'est pas sorti comme ça par hasard », avance-t-il. Un directeur ne commet jamais d'erreur, même en matière de communication. Et surtout ne la reconnaît pas.
Christophe Lannelongue a dû sans nul doute se mobiliser sans compter dans cette crise qui a frappé si durement le Grand Est. Imaginer des réponses nouvelles dans l'urgence. Et soutenir ses équipes et tous les soignants si durement touchés. Mais une simple question de journaliste sur le futur hôpital a d'un coup d'un seul détruit cette belle cohésion. Gachis politique, humain. Le directeur de l'ARS se croyait encore dans le monde d'hier. En cette période, c'est plus qu'une faute de concordance des temps....
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