Avec 667 400 décès en 2020, la France a enregistré une année tristement record dans son histoire récente. D’après un bilan provisoire rendu public ce vendredi par l’Insee, le pays a enregistré 53 900 décès de plus qu’en 2019 soit une surmortalité de 9 % toutes causes confondues.
Cette surmortalité n’est pas attribuée uniquement au Covid-19, mais le nombre de personnes mortes du nouveau coronavirus est cependant encore plus élevé. En effet les mois de janvier et février 2020, avant le début de la pandémie, avaient été marqués par une mortalité moindre qu'à la même période de 2019 - du fait notamment d'une grippe saisonnière moins virulente que les années précédentes. Il y avait donc eu 7 500 décès de moins qu’au début 2019. En revanche, pendant la « première vague » du Covid, du 1er mars au 30 avril, l'excédent de mortalité a atteint 27 300 décès (+27 % par rapport à 2019). Et même 33 000 morts (+16 %) pendant la « deuxième vague » (du 1er septembre au 31 décembre), soit au total, sur les deux « vagues », plus de 60 000 morts de plus qu'en 2019. L'Insee laisse entendre par ailleurs que le bilan réel de l'épidémie pendant les deux vagues épidémiques pourrait être encore plus élevé, puisque le confinement a pu avoir un « effet protecteur » en réduisant certaines causes de décès, par exemple les accidents de la circulation.
Sur l'ensemble de 2020, les régions métropolitaines affichant les excédents de mortalité les plus importants par rapport à 2019 sont l'Ile-de-France (+18 %) et le Grand-Est (+13 %) - particulièrement frappés pendant la première vague -, ainsi que l'Auvergne Rhône-Alpes (+14 %) et la Bourgogne Franche-Comté (+11 %), qui elles avaient été surtout frappées à l'automne.
(avec AFP)
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