La création annoncée du « médecin traitant de l’enfant » remet sur le devant de la scène la place du généraliste dans le suivi au long cours des jeunes patients. Mais, d’ores et déjà, la médecine générale joue un rôle majeur dans la santé de l’enfant comme en témoigne une étude de la Dress.
Sans surprise, les examens systématiques de dépistage et la vaccination motivent une bonne partie des consultations dédiées aux petites têtes blondes. Rien d’étonnant lorsque l’on sait que cet acte est assuré pour les 3/4 par vous, médecins généralistes. La réforme annoncée de la politique vaccinale changera-t-elle la donne ?
Au-delà de la vaccination, les maladies infectieuses aiguës arrivent aussi en bonne place dans votre activité qu’il s’agisse des infections respiratoires ou des gastro-entérites. Une prise en charge potentiellement à haut risque car parmi des dizaines de cas bénins, l’enfant qui va décompenser doit absolument être repéré.
Si les maladies chroniques ne représentent que 10% de votre activité pédiatrique, ce chiffre augmentera sans doute avec le nouveau statut de médecin traitant. Cette nouvelle tâche, que certains d’entre vous assument déjà depuis longtemps, s’alourdit avec la mauvaise nouvelle apportée par l’Unicef sur ce tiers d’adolescents qui sont en souffrance psychologique. Mais la pédiatrie est aussi une discipline porteuse de bonnes nouvelles à l’image des progrès réalisés dans le traitement des hémangiomes. Bon courage, vous en prenez pour 16 ans…
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