Certaines applications proposent au grand public des avis non sécurisés et non validés, par exemple sur la gravité d’un nævus : « Alors que l’assurance professionnelle couvre la pratique d’une télémédecine respectant les règles régies par le décret de 2010 (il faut bien le préciser dans la description de son activité), les sites Internet donnant des avis médicaux nécessitent une assurance complémentaire. Souvent ces avis ne rassurent pas les patients, et se terminent par une suggestion de consultation médicale », prévient la Pr Dompmartin (Caen).
Rappelons que l’activité de télémédecine doit être déclarée à l’ordre des médecins, et que des conventions sont signées entre professionnels et structures de soins.
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »
Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil en France
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive