Voilà que la polémique sur les vaccins s'invite jusque dans les festivals de cinéma – en l'occurrence celui de Tribeca, à New York, dont la prochaine édition a lieu du 13 au 24 avril – et que des stars internationales sont entraînées dans son infernale spirale – cette fois-ci, Robert De Niro.
L'acteur, qui fait partie des fondateurs de la manifestation mais n'est membre, à notre connaissance, d'aucun cercle d'infectiologues distingués, vient de retirer de l'affiche du festival un documentaire au titre sans mystère : « Vaccination : de la dissimulation à la catastrophe ».
Derrière la caméra, Andrew Wakefield. Un chercheur britannique qui fit parler de lui il y a vingt ans en établissant un lien entre le ROR et l'autisme. Son étude donna lieu en 2004 à une rarissime « rétractation » du Lancet qui l'avait initialement publiée. Déchu, le Dr Wakefield fut interdit d'exercice de la médecine au Royaume-Uni.
Réactivée en images, sa thèse a bien failli bénéficier d'une prestigieuse tribune. Et d'un parrain qui résume en sa personne (notoriété + médiatisation + personnalisation + ... ) les raisons pour lesquelles le mouvement anti-vaccin gagne du terrain.
« Mon intention dans ma décision de présenter ce film était d'offrir l'occasion d'avoir une conversation sur ce sujet qui est profondément personnel pour moi et ma famille », a expliqué Robert De Niro, qui est père d'un enfant autiste.
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