Marisol Touraine devrait être assistée dans la conduite de la politique de santé.
La ministre n’a d’ailleurs pas écarté la nomination d’un secrétaire d’État à la Santé, assurant qu’elle n’y avait « pas d’opposition de principe ». Cette personnalité pourrait également s’occuper d’autres secteurs, dès lors que seuls dix à douze secrétaires d’État seraient nommés aux côtés des seize ministres. En fin de semaine dernière, les spéculations allaient bon train. Selon un expert socialiste, le Dr Jean-Marie Le Guen, député PS de Paris, « fait un gros forcing » pour décrocher ce poste. « Il est strausskahnien et proche de Manuel Valls [les deux hommes ont signé ensemble une tribune pour la TVA sociale en octobre 2010] mais ses rapports avec Marisol ne sont pas bons », confie cette source.
Morelle dans la course
Le Dr Aquilino Morelle, 51 ans, est la personnalité qui semble la mieux placée pour décrocher le poste. Le responsable de la communication de François Hollande, qui fut aussi sa plume à l’Élysée (et celle de Jospin auparavant), a été reçu dès jeudi après-midi à Matignon. Ce médecin, ex-IGAS, co-auteur du rapport d’enquête sur le Mediator de janvier 2011, présente l’avantage d’être très proche de Manuel Valls et de François Hollande.
D’autres noms ont circulé. Ex-ministre déléguée chargée des personnes âgées et de l’autonomie, Michèle Delaunay, médecin cancérologue, a été citée, tout comme les députés socialistes Jérôme Guedj (Essonne), Catherine Lemorton (Haute-Garonne) et Gérard Bapt (Haute-Garonne). Mais une surprise restait possible.
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