Si le rapport laisse bien apparaître une certaine appétence de ses auteurs pour les maisons et pôles de santé, il n’en est pas moins lucide sur l’état des lieux de l’existant, qui ne répond pas aux attentes des professionnels de santé et des autorités. Certes, la mission a identifié « un foisonnement d’initiatives difficiles à quantifier », dont la montée en charge est rapide. Mais leur répartition territoriale est très inégale, et les attentes ne sont pas les mêmes entre les professionnels de santé et les autorités publiques. De plus, ces nouvelles structures doivent faire face à des défis majeurs comme leur fragilité juridique et financière, qui oblige les promoteurs à des montages complexes, source de risques sociaux, fiscaux et professionnels. Sans parler des modalités actuelles de rémunération qui ne permettent pas de valoriser les nouvelles missions de ces MSP. Enfin, l’impossibilité de partager un même dossier patient entre professionnels d’une même MSP constitue aux yeux des auteurs un frein considérable à l’exercice coopératif.
Un constat lucide sur structures existantes
Publié le 18/01/2010
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8689
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