Un mort et un blessé grave, c'est le bilan de la fusillade qui s'est déroulée ce jeudi 10 mars, en fin de matinée, sur le parking de la clinique Saint-Jean dans le centre-ville de Montpellier (Hérault). « Il s'agit d'un différent entre deux familles. Les services de médecine n'étaient absolument pas visés », explique au « Quotidien » le procureur de Montpellier Christophe Barret. « Les lieux sont circonstanciels », précise-t-il.
Pour les besoins de l'enquête, l'accès à la clinique a été interdit par les enquêteurs pendant plusieurs heures, le temps de procéder à la levée du corps et à des travaux d'identification judiciaire. De son côté, le blessé qui, selon le procureur se trouve « dans un état grave », a été transféré au CHU de Montpellier après avoir reçu les premiers soins à la clinique Saint-Jean, dotée d'un service de médecine d'urgence.
Un suspect interpellé
« Les médecins, comme le reste du personnel médical présent ont été exemplaires. La réanimation du blessé grave a été faite sur le parking... Tout le monde a ensuite repris le travail pour les patients présents dans la clinique », salue Laurent Ramon, directeur de cet établissement appartenant au groupe Cap Santé, présidé par Lamine Gharbi, par ailleurs président de la Fédération hospitalière privée.
Ainsi, dès le début d'après-midi, la clinique Saint-Jean a repris une activité médicale et chirurgicale normale. Une cellule psychologique a immédiatement été mise en place pour les patients et le personnel. Sur le plan judiciaire, un suspect a été interpellé. Actuellement en garde à vue, il devrait prochainement être entendu par un juge d'instruction.
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