L'ARS d'Ile-de-France a lancé ce mardi une inspection après le décès en début de matinée d'un nouveau-né pendant l'accouchement d'une femme aux urgences de l'hôpital de Dourdan (Essonne), afin d'en déterminer les « circonstances précises » et d'« éventuels dysfonctionnements ».
Dans la nuit de lundi à mardi, les pompiers ont pris en charge une femme sur le point d'accoucher et l'ont « transportée au centre hospitalier de Dourdan où le nourrisson est né en arrêt cardio-respiratoire », a indiqué dans un communiqué la préfecture de l'Essonne. L'enquête a été lancée à la demande du préfet.
Une décision prise « au vu des premiers éléments recueillis auprès du SAMU 91, du centre hospitalier Sud Essonne et du service départemental d'incendie et de secours de l'Essonne (SDIS) », a expliqué dans un communiqué l'ARS.
« On cherche à savoir pourquoi on a orienté cette patiente vers un service d'urgences plutôt que vers une maternité », a précisé l'ARS, et « regarder la fluidité des échanges de prise en charge » entre ses différents acteurs. Le nourrisson « est décédé malgré les tentatives de réanimation réalisées par le SDIS et le médecin » du centre hospitalier.
Côté pompiers « tous les protocoles ont été respectés », a assuré à l'AFP une source au SDIS. Et d'ajouter, la maternité de Dourdan étant fermée depuis 2015, les pompiers se sont « dirigés vers le centre hospitalier le plus proche ».
Le centre hospitalier Sud Essonne, auquel était rattaché le site, avait invoqué à l'époque un rapport de l'IGAS, qui pointait « la fragilité » des équipes médicales et préconisait un regroupement des naissances à l'hôpital d'Étampes, voisin de trente kilomètres.
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