Il ne s’agit pas de savoir si on est pour ou contre les vaccins et de ranger les praticiens en deux catégories, à savoir les « pros » ou les « antis », mais d’évaluer la pertinence, à l’aune de données scientifiques non encore accessibles à la communauté des soignants, de l’efficacité d’une vaccination simultanée de onze souches susceptibles de procurer une immunité efficace, et que les médecins seraient en demeure d’effectuer, tel un lit de Procuste.
Pourquoi onze et pas neuf ou sept ? Cela dépend-il du désir de passage à la postérité d’une ministre de tutelle ou d’un impératif établi sur la résurgence de pathologies dont nous n’aurions jusqu’alors pas été informés du renfort de leur « virulence » ?
Un médicament à deux buts : 1) guérir une pathologie. 2) Prévenir une pathologie. À ce titre, un vaccin est un médicament. Un médicament a des indications et des contre-indications. À ce titre, seul un médecin, de par sa formation, est habilité, après examen clinique et appréciation circonstanciée des bénéfices et risques à en déterminer le champ d’application.
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