Environ 400 directeurs et médecins hospitaliers sont attendus ce mardi matin à l’École militaire, à Paris. En provenance de CH et de CHU de la France entière, ils répondent à une invitation de Xavier Bertrand, qui souhaite ouvrir un débat sur l’avenir de l’hôpital public. Trois tables rondes figurent au programme, consacrées aux contrats à la performance, à la chirurgie ambulatoire, et aux relations entre les établissements, l’assurance-maladie et les ARS (agences régionales de santé).
Le ministre de la Santé prononcera une intervention en fin de matinée. Xavier Bertrand veut montrer qu’il n’est pas sourd aux revendications de la communauté hospitalière. Par cette opération inédite, il espère renouer le lien avec la seconde jambe du système de santé - le ministre répète à l’envi que le système de santé français repose sur deux jambes, la médecine de ville et l’hôpital, tout aussi essentielles l’une que l’autre. « Voir un texte (la loi Fourcade, NDLR) qui s’attelle uniquement au libéral, c’est difficile à vivre car, pendant ce temps, c’est nous, les hospitaliers, qui faisons la permanence des soins », résume le Dr Francis Fellinger, président de la Conférence des présidents de CME de centres hospitaliers. Le malaise dépasse les simples textes d’application de la loi HPST (Hôpital, patients, santé et territoires), précise le Dr Fellinger, pour qui « les gens ne savent plus où ils vont ». Les présidents de CME souhaitent en priorité que soient révisées la composition et les attributions des CME. « Permettre à la CME de rendre un avis sur les coopérations ou l’EPRD (le budget hospitalier, NDLR) serait un élément fort », estime ainsi Francis Fellinger.
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