La loi de Murphy, connue sous le nom de « loi de l’emmerdement maximum » tente d’établir un rapport constant entre le fait « qu’un malheur n’arrive jamais seul » et la certitude que, tel un chat noir, nous engendrons cette cascade d’événements désastreux.
L’exemple le plus célèbre est celui de la tartine beurrée, qui lorsqu’elle tombe, retombe toujours du côté beurre (et pour laquelle il a été établi que si elle retombait du côté non beurré c’est qu’elle avait été beurrée du mauvais côté), et la série de drames qu’elle augure puisque le malheureux petit-déjeuner, s’étant mis en humeur de perdant, va passer une journée de merde…
« Un chat retombe toujours sur ses pattes » : cette autre fameuse loi tente d’établir un lien constant entre le fait qu’un chat (vivant) qui chute parvient toujours à atterrir sans dommage… Mais de quelle hauteur tombe-t-il ? Si la distance qui sépare la table du sol pour la tartine beurrée, est à peu près constante, est-ce que l’adage félin est valable pour un chat qui choit d’un satellite… ? Est-il valable pour tous les félidés… ? Un lion lancé en l’air par son dompteur retombe-t-il toujours sur ses pattes… ? La maxime a-t-elle toujours eu cours… ? Les chats préhistoriques retombaient-ils déjà sur leurs pattes ou est-ce le fruit d’une évolution visant à perpétrer l’espèce des chats lancés ?
C’est comme pour « un train peut en cacher un autre », quel intérêt de prévenir les usagers… ? C’est au train qu’il faut le signifier ! Car c’est déjà pas facile de cacher un train, alors, soit le train qui en cache un autre le sait, et alors quel intérêt de le lui dire, ou alors il ne le sait pas et comment peut-il l’éviter… ? Dans les deux cas, c’est avec les trains qu’il faut aborder le problème, pas avec nous ! De surcroît un train qui en cache un autre peut lui aussi être caché dans un train qui ne sait pas qu’il en cache un autre…
Bref, toutes les lois ont un champ de validité au-delà duquel elles cèdent la place à une autre loi qui étend son empire… Par exemple, attachez des tartines beurrées sur le dos d’une trentaine de chats et balancez le tout du huitième étage… Faites des relevés et vous verrez quelle loi prévaut dans cette configuration…
Personnellement très impliqué dans ce questionnement et à défaut de chat sous la main, j’en ai déduit la loi du tigre qui stipule que le deuxième tigre n’est pas très coopératif, et dont j’ignore encore à ce jour, malgré la portée universelle, quel est son champ d’application.
Etude et Pratique
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