Internat : les étudiants jugent « équilibrée » la répartition des postes

Publié le 16/07/2013
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Crédit photo : S. Toubon

La répartition des 7 820 postes d’internat par région est équilibrée selon l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF).

L’augmentation du nombre de postes est de 4,2 % au niveau national. La hausse est massive dans l’Océan Indien (17,1 % avec 14 postes supplémentaires). En métropole, les augmentations significatives sont de +10,6 % à Caen, +9,6 % à Dijon, +9,2 % à Besançon et +7,7 % à Brest. La progression dans ces quatre subdivisions suit les recommandations de l’Observatoire national de démographie des professions de santé (ONDPS) basées sur les besoins démographiques des régions correspondantes, souligne l’ANEMF.

En outre, l’augmentation atteint +8,3 % à Marseille, +7,9 % à Nice et +4,0 % à Montpellier. Ces chiffres sont en contradiction avec les recommandations de l’ONDPS, qui préconisait plutôt une stagnation. Dans ces régions, « les terrains de stage devront être rapidement adaptés afin de pourvoir aux besoins en formation de l’ensemble de ces nouveaux internes », précise l’ANEMF.

Un nombre de postes en augmentation pour le CESP

Le nombre de postes d’internat ouvert aux étudiants signataires d’un Contrat d’engagement de service public (CESP), dispositif de bourse d’aide à l’installation, est en hausse de 34 %. Près de 85 % de ces postes sont affectés à la médecine générale. Cependant, le nombre de postes de spécialités demeure limité (12). Seulement deux postes en cardiologie, deux en gynécologie-obstétrique et un poste de néphrologie et d’ORL sont par exemple proposés. De plus, malgré les demandes répétées de l’ANEMF, il n’y a pas encore de répartition pluriannuelle des postes ouverts aux étudiants signataires du CESP. « Cela serait une amélioration pour l’attractivité du dispositif auprès des étudiants », souligne l’association.

 V.M.

Source : lequotidiendumedecin.fr