Alors que le malathion a été récemment classé « probablement cancérigène » par le Centre international de recherche (CIRC) et a été retiré du marché dans l’Union européenne, le Haut Conseil de Santé publique (HCSP) recommande de poursuivre l’utilisation de l’insecticide à titre dérogatoire pour lutter contre l’épidémie de chikungunya en Guyane, comme statué la première fois au printemps 2014, pour une période de 6 mois.
Le HCSP estime que, si les précautions d’épandage sont appliquées, « l’exposition de la population au malathion reste à des niveaux très faibles » et est peu susceptible d’être associée à des risques mesurables. Pour le Haut Conseil, « en raison de son efficacité montrée sur les formes adultes du moustique », le malathion « doit rester dans l’arsenal des moyens de lutte » pour contenir la propagation du virus.
En vue de statuer sur un éventuel emploi futur, le HCSP préconise un bilan d’efficacité de l’insecticide et de la résistance acquise après 5 mois d’utilisation et une évaluation « sur le terrain » des mesures de protection lors des épandages.
La perturbation stromale, nouveau biomarqueur des cancers du sein agressifs
La vaccination anti-HPV au collège est bien acceptée mais l’information doit être renforcée
VIH : les statines recommandées en prévention primaire de l’athérosclérose aux États-Unis
L’ovéporexton, une nouvelle molécule efficace dans la narcolepsie de type 1