Près d’un demi-million de nouveau-nés porteurs d’une drépanocytose homozygote verront le jour à travers le monde en 2050. La tendance est donc à la hausse avec un nombre de naissances annuelles passant de 305800 en 2010 à 404200 en 2050, selon les projections d’épidémiologistes de l’université d’Oxford.
L’étude dirigée par Frédéric Piel insiste sur la nécessité de déployer des stratégies de santé publique dans les pays en développement afin de réduire la mortalité infantile chez les enfants de moins de 5 ans.
Nigeria, RDC et Inde
Certains pays sont plus concernés par l’hémoglobinopathie. En particulier, le Nigeria, la République Démocratique du Congo et l’Inde, puisqu’ils comptent pour 57 % de l’ensemble des bébés atteints en 2010. Si l’incidence ne fera qu’augmenter au Nigeria et en RDC, elle devrait légèrement baisser en Inde.
Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont utilisé les chiffres nationaux de prévalence de drépanocytose et les données existantes de projections démographiques. À partir de là, ils ont calculé le nombre de nouveau-nés atteints par intervalle de 5 ans entre 2010 et 2050.
Des mesures simples de santé publique
L’implantation de mesures simples de santé publique permettrait de diminuer l’excès de mortalité liée à la maladie. Par exemple, le diagnostic prénatal, la prophylaxie antibiotique par pénicilline et les vaccinations mis en place en 2015 pourraient suffire à prolonger la vie de 5302900 nouveau-nés atteints.
De la même façon, un dépistage élargi universel pourrait sauver la vie de plus de 9806000 nouveau-nés, dont 85 % seraient nés en Afrique sub-saharienne.
PLOS Medicine, publié le 16 juillet 2013
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