Les installations dont l’exploitation est autorisée en France « peuvent être considérées comme sûres », estime un rapport de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (www.irsn.fr) ; peu d’entre elles s’écartent des normes actuelles et, quand c’est le cas, des actions correctrices sont en cours et seront accélérées. Mais ces normes ne sont pas suffisantes pour faire face à une éventuelle catastrophe naturelle extrême telle que celle de Fukushima, « car, en l’état, cela pourrait avoir des conséquences inéluctables, avec à terme la fusion du cœur et des rejets radioactifs ». L’IRSN propose d’instaurer un niveau supplémentaire d’exigence de sûreté, pour protéger le « noyau dur » des structures et équipements assurant les fonctions vitales. Pour l’Institut, l’EPR de Flamanville, dans la Manche, en cours de construction, est mieux protégé vis-à-vis des agressions externes, telles que séisme ou inondation, que les réacteurs actuellement en exploitation, car il a « bénéficié dès sa conception de dispositions supplémentaires ». Les sites nucléaires de Gravelines (Nord), de Saint-Alban (Isère) et du Tricastin devraient quant à eux prendre en compte « de façon prioritaire » les « phénomènes dangereux » liés à la présence à proximité d’installations à risques (usines chimiques, transports de produits explosifs...).
SÛRETÉ NUCLÉAIRE
Relever le niveau d’exigence
Publié le 21/11/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9045
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