Des mots crus, des enfants à la lisière de la société, une violence à tous les étages y compris au sein des familles, Ma vie de courgette est loin d’être drôle. En attendant, ce dessin animé est en passe de conquérir tous les publics, y compris celui plutôt blasé des professionnels du cinéma. Il vient en effet d’obtenir deux Césars. Comment expliquer ce succès ? Peut-être parce que comme dans certains films de grands, l’histoire ne se divise pas entre bons d’un côté et méchants de l’autre. Cet enfant du soleil, qui s'appelle Icare mais dont le surnom est Courgette se brûle les ailes pour éviter une rouste promise par sa mère alcoolique. Résultat, sa mère décède d’une mauvaise chute. Et Courgette se retrouve dans un orphelinat. Mais le pire, on le sait, n’est jamais sûr. Le héros y découvrira l’amitié, la solidarité, la justice, l’injustice voire un premier amour. Dans ce film d’apprentissage, le chemin est parfois trop prévisible. Mais la mièvrerie n’est jamais au rendez-vous. A 10 ans, on ne croit plus depuis longtemps aux contes de fées, même si on rêve encore et pour longtemps.
Ma vie de courgette, un film de Claude Barras, Editeur France Télévision distribution, 19,99 euros.
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