«Même si davantage de compétences départementales semblent liées à nos préoccupations, particulièrement dans le domaine social », écrit AIDES, l'association de lutte contre le SIDA, dans son plan de lobbying pour les élections municipales, « la commune n'en demeure pas moins un acteur institutionnel incontournable de la lutte contre le SIDA ».
Par exemple, elle estime ne pas être en mesure de « prétendre lutter sans les maires contre les risques de transmission du VIH pour les personnes usagères de drogue par voie intraveineuse ». Tout simplement parce que l'implantation des distributeurs ou des échangeurs de seringues dépend d'eux. AIDES a donc décidé d'interpeller les élus locaux et de leur soumettre une plate-forme de propositions.
Rappelant aux élus que la lutte contre le SIDA requiert du « courage politique », l'association propose « d'augmenter les budgets locaux dévolus à la lutte contre le SIDA ». Ce qui permettrait, selon elle, de soutenir des programmes locaux de lutte contre le SIDA, en partenariat avec les associations.
« Les maires sont aussi des employeurs », explique AIDES, par ailleurs. Ils se doivent donc d'aider les personnes vivant avec le VIH « à revenir sur leur lieu de travail, à intégrer des services, à agir sur les mentalités pour que tous, collaborateurs et responsables des services, acceptent mieux ceux qui travaillent et qui vivent avec des traitements ».
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