Neuf Américains sur dix consomment trop de sel, ce qui accroît les risques cardio-vasculaires et représente une menace pour la santé. C’est ce qui ressort d’un rapport publié cette semaine par les CDC américains (Centers for disease control and prevention). Aux États-Unis, une personne moyenne absorbe chaque jour 3 300 milligrammes de sel alors que la dose recommandée est de moins de 2 300 milligrammes pour les moins de 51 ans, en bonne santé.
Il ne s’agit pas d’un cas particulier. La plupart des pays développés doivent faire face à l’augmentation de l’obésité, des maladies cardio-vasculaires et du diabète. Ces pathologies sont liées à des régimes alimentaires mal équilibrés et à une trop forte consommation de matières grasses, de sel et de sucre. Devant ce constat, la Commission européenne a lancé le programme TeRIFIQ, qui a pour but de réduire la quantité des ingrédients incriminés dans les aliments de consommation courante. Divers produits sont visés, certains fromages, les produits panifiés ou encore les plats prêts à manger et leur sauce. Ce projet, coordonné par l’INRA (l’institut national de la recherche agronomique), sera mené en deux phases. La première durera trois ans et sera consacrée à la recherche. La deuxième phase d’un an aura pour but de transférer les nouvelles formulations à l’échelle industrielle. Si l’objectif premier est de réduire le sel, le sucre et les matières grasses, les recherches doivent permettre aussi de maintenir les qualités nutritionnelles et sensorielles des produits, pour qu’ils puissent être commercialisés et consommés.
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