En matière de dépistage du cancer du sein, la situation française est caractérisée par la co-existence du dépistage individuelle (DI) et du dépistage organisé (DO). Une situation, qui pour la HAS « est susceptible de constituer un obstacle à la rentabilité de l’investissement dans le programme de DO ».
La Has souhaite donc privilégier le dépistage organisé et limiter au maximum le dépistage. Cette stratégie permettrait, « par rapport au maintien de la situation actuelle, de détecter 283 cas de cancers supplémentaires et de diminuer les coûts tous financeurs de 3,1 millions d’€ » précise l’Agence.
Pour cela la HAS préconise la non prise en charge financière progressive de l’acte de dépistage individuel chez les femmes de 50 à 74 ans ne présentant pas de facteur de risque impliquant un haut risque de cancer du sein. E à l’inverse, la prise en charge à 100% avec tiers payant de l’échographie pratiquée en DO.
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