En plein cœur de la magouille politicienne, c’est l’ambiance du troisième tome de Guy Farkas dit le Teckel, ex-légionnaire, ex-visiteur médical, sans revenu et avec beaucoup d’idées rétrogrades et passéistes. En témoigne sa CX Break qui rappelle plutôt l’ère giscardienne des années soixante-dix. L’histoire : un conseiller com qui travaille pour la réélection du président français, Philippe Le Havre, (qui ressemble étrangement physiquement à un président normal), propose de lancer la candidature d’un faux candidat, afin de diviser l’opposition au premier tour. Il s’agira de Guy Farkas, qui n’a jamais baigné dans les rouages de la politique, n’a aucun programme, mais a tous les atouts du candidat populiste, hâbleur, picoleur et charmeur. Le Teckel a été recueilli par une vieille gérante d’un bar miteux parisien. Il a bien une bicoque à la campagne, mais quand il vient la voir avec ses deux conseillères com’, elle a brûlé dans un incendie. Désargenté, il est soutenu par la boîte com du parti au pouvoir (financièrement) jusqu’au premier tour. Mais passé le deuxième tour, le candidat bidon devra se ranger derrière le vrai candidat. Jusque-là, le terrain est semé d’embûches. Mais le teckel ne lâchera pas. C’est un animal tenace, comme il le dit lui-même. On se moque parfois de lui, mais attention à ses crocs… A lire absolument, rien que pour la « rencontre » avec un autre candidat probable de droite, un certain Alain Saïkali, qui ressemble étrangement à un autre président, celui-ci bling-bling.
Votez le Teckel, Pour une France qui a du chien, de Bourhis et Mardon, édition Casterman, 106 pages, 17,95 euros.
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