LAROUSSE, Le Robert et Hachette règnent toujours en maîtres sur le marché des dictionnaires, un secteur qui piétine un peu et risque de reculer face à Internet (on sait que Larousse a lancé sur Internet une « encyclopédie contributive », qui juxtapose en consultation gratuite le contenu de leurs dictionnaires et des contributions d'internautes). En attendant, les leaders sont au rendez-vous et présentent leur millésime 2009.
4 Avec 150 000 définitions, 28 000 noms propres et 5 000 illustrations, « le Petit Larousse illustré » séduit bon an mal an entre 800 000 et 900 000 parents qui l'achètent à leurs rejetons lors de l'entrée au collège – ou qui renouvellent leur propre exemplaire. D'autant que son prix (29,90 euros) n'a pas varié depuis 2006. Véritable institution éditoriale du pays, ce dictionnaire a transformé en événement sa liste de mots nouveaux – une centaine en moyenne – et de personnalités – une cinquantaine. Décliné en six volumes en poche, c'est en général le premier ouvrage du marché français en chiffre d'affaires.
4 Disponible dans les librairies et rayons de supermarchés avant même l'été, «Le petit Robert» reste exclusivement un dictionnaire de langue : indubitablement le plus complet, mais, pour en bénéficier, il faut débourser 59 euros, et autant pour se délecter du second volume qui est constitué par la partie encyclopédique. Les deux volumes sont tirés à 240 000 exemplaires, dont le cinquième environ concerne le « Petit Robert 2 ». Le dictionnaire, qui s'est fait une spécialité d'intégrer des mots et expressions de la francophonie, a mis l'accent cette année sur le Maghreb.
4 Le troisième larron-leader, le «Dictionnaire Hachette», s'est bien sûr imposé par son prix, 19,90 euros. Il est aussi apprécié des jeunes érudits grâce à son cahier des « mots nouveaux du français vivant », où l'éditeur fait entrer et sortir plus rapidement que ses concurrents le vocabulaire de l'air du temps.
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