Pour faire progresser les connaissances sur la pose des trachéotomies, Alain Tenaillon ancien chef de service de la réanimation du centre hospitalier sud-francilien a croisé plusieurs fois la route de François Blot. Aujourd’hui, les deux confrères militent côte à côte pour améliorer la qualité des soins et de vie des personnes vivant avec une maladie rénale au sein de l’association Renaloo.
« François Blot cherche à valoriser l’expertise acquise en vie quotidienne », précise d’abord Alain Tenaillon. Une sorte de croisade dans laquelle le Dr Blot met visiblement pas mal d’énergie. « Il peut être assez soupe au lait et capable de sortir de ses gonds », poursuit Alain Tenaillon. François Blot est réputé pour sa franchise et ses mails cinglants parsemés d’humour noir ; Alain Tenaillon souligne l’efficacité de son engagement : « Il est à vif tout le temps sans jamais baisser les armes. » Une force que lui reconnaît aussi volontiers Yvanie Caillé, fondatrice de Renaloo et qui vient de reprendre la direction de l’institut des données de santé (IDS).
Représentant Renaloo au sein de l’Agence nationale de biomédecine, François Blot sort du cadre et attire aussi l’attention de l’institut pour la démocratie en santé (IPDS). L’an dernier, il a participé à des travaux pour faire évoluer la formation initiale des médecins. « C’est un modèle à suivre pour partager les informations et il n’a pas hésité à bousculer quelques doyens encore réfractaires. Visionnaire, il est convaincu que les parcours de soins peuvent se construire de façon plus collégiale, à condition que les futurs médecins soient mieux formés à l’écoute et au dialogue avec les patients », se souvient Chantal de Singly, aujourd’hui présidente de l’ANAP, qui a piloté ces travaux au sein de l’IPDS.
Une écoute et un dialogue qui prennent aujourd’hui une tournure plus institutionnelle avec le coup d’envoi de l’Union nationale des associations agréées d’usagers du système de santé (UNAASS). Une nouvelle injection pour plus de démocratie en santé, qui place une nouvelle fois les médecins dans l’agora, non pas pour s’expliquer, mais pour construire des prises en charge adaptées aux attentes des patients.
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