Les associations d’étudiants (ANEMF) et d’internes en médecine (ISNIH et ISNAR-IMG) formulent aujourd’hui quinze propositions pour améliorer leur formation.
Alors que les débats sur la santé portent essentiellement sur l’accès aux soins et la démographie médicale, les jeunes médecins réaffirment leur attachement inébranlable à la liberté d’installation. Ils plaident pour que les mesures incitatives à l’installation soient pérennisées (guichet unique, contrat d’engagement de service public, maisons de santé…). Ils réclament des garanties pour maintenir la qualité de leur formation. Une augmentation du nombre d’enseignants, l’ouverture de stages divers en cabinets de ville ou en cliniques ainsi que l’amélioration des conditions de logement et de transport pour les stages en zones sous-dotées leur semblent indispensables pour enrichir leur cursus.
Étudiants et internes souhaitent une diversification des épreuves classantes nationales (ECN) qui ne sont pas jugées suffisamment discriminantes à leurs yeux. De même, tous les carabins doivent, selon eux, bénéficier d’un stage en médecine générale pendant le 2e cycle, mais aussi d’enseignements spécifiques à la gestion de l’entreprise médicale et à la coopération interprofessionnelle. Pour sécuriser leur apprentissage, ils demandent l’application systématique du repos de sécurité instauré il y a dix ans pour les internes et son extension aux étudiants.
Les syndicats de jeunes revendiquent enfin de participer aux négociations conventionnelles en tant qu’observateurs pour être informés des décisions qui pèseront sur leur avenir.
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