La médecine avant, paraît-il de relever de la science, était un art. En quête de nouvelles expériences, éminents touche-à-tout, les médecins cultivaient alors un « savoir-vivre » aujourd’hui disparu. Le Dr Jean Vitaux, gastro-entérologue, en est peut-être un ultime représentant. À l’heure où la diététique impose à tous ses nouvelles « tables de la loi », il n’hésite pas à publier un nouvel opus* consacré à son péché mignon, la gastronomie. Après avoir consacré à cette passion dévorante un Que sais-je, puis un dictionnaire, l’éminent membre de l’Académie des gastronomes nous incite cette fois-ci à goûter aux petits plats de l’Histoire*, où l’auteur raconte de grands événements vus depuis les cuisines. Et de rappeler par exemple comment la révolution de 1848 s’est déployée à partir de l’interdiction érigée par Louis-Philippe et son Premier ministre Guizot d’un banquet républicain. Non seulement le banquet s’est tenu. Mais Guizot, toute honte bue, pour fuir à Londres se travestit en femme. Shoking.
Après un tel hors-d’œuvre, on attend désormais le livre d’un neurologue érudit pour nous livrer tous ses maux d’esprit.
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