Hollande à Chartres, chez le leader mondial de l'insuline

Publié le 21/04/2016
Hollande

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Crédit photo :  Wikimedia Commons / Pablo029

"Emmanuel n'est pas là ? " C'est avec une petite pointe d'agacement que le président Hollande s'est étonné de l'absence de son ministre de l'Economie à ses côtés pour la photo, lors d'un déplacement à Chartres auquel l'accompagnait aussi une Marisol Touraine, plus sage et moins dispersée que son collègue de Bercy...

 

Pour le reste, le chef de l'Etat a paru de bonne humeur en visitant l'usine du leader mondial de l'insuline, le Danois Novo Nordisk. Occasion pour François Hollande de vanter" l'attractivité de la France", alors que le groupe pharmaceutique a annoncé une expansion du site ouvrant la voie à 250 créations d'emplois, son PDG Lars Rebien Sorensen faisant état d'un investissement de 100 millions d'euros "pour répondre à l'accroissement mondial de la demande pour les traitements antidiabétiques". 

"Même en anglais, c'est un plaisir d'entendre parler de la France comme vous venez de le faire", s'est réjoui le chef de l'Etat. "Il n'y a pas plus beau compliment adressé à la France que quand il vient d'un industriel, en l'occurrence danois, et qui nous dit ce que nous ne savons pas toujours, que nous sommes un pays attractif", a insisté François Hollande.  

Il a longuement ironisé sur le fait qu'il s'agissait de sa deuxième visite, la première, en 2014, correspondant au premier investissement de Novo Nordisk en France (350 créations d'emplois). "Vous m'invitez à une 3e visite, j'y suis prêt. Il faut se dépêcher pour ce mandat-là mais si vous me donnez des garanties, j'y suis prêt", s'est-il amusé, provoquant les rires des quelque 200 employés venus l'écouter. 

Il a ensuite rappelé les mesures qu'il a mises en place pour encourager les investissements étrangers en France, le crédit d'impôt compétitivité emploi, le crédit impôt recherche ou encore la mesure dite de "suramortissement" pour encourager les PME à s'équiper immédiatement plutôt que de reporter l'investissement.

"Il y a 20.000 entreprises étrangères en France et elles font travailler 2 millions de personnes, alors, la priorité que j'ai donnée au gouvernement, c'est qu'on puisse encore faire venir davantage d'investissements étrangers", a-t-il assuré.


Source : lequotidiendumedecin.fr