Carte d’identité
Nom : Fallot
Prénom : Étienne-Louis Arthur
Né : le 29 septembre 1850 à Sète
Décédé : le 30 avril 1911
Nationalité : française
Carrière
Après des études secondaires dans un lycée marseillais, Étienne-Louis Arthur Fallot commence ses études de médecine à la faculté de Marseille en 1867. Il y est nommé interne et y fera toute sa carrière médicale. Pourtant, en 1876, c’est à Montpellier qu’il soutient une thèse sur le pneumothorax. La même année, il devient directeur d’une clinique médicale marseillaise puis, en 1888, il est nommé professeur de médecine légale et d’hygiène.
La production scientifique de Fallot dans la littérature a été assez importante. Citons, entre autres, la description d’une épidémie de choléra, un cas de pectoralis aplasia (aplasie du muscle pectoral), un cas d’hémiplégie hystérique, un ouvrage d’histoire de la médecine et une suggestion de réorganisation de la médecine légale en France. Pas de publication, en revanche, dans les deux dernières décennies de sa vie en dehors de la description d’une grotte néolithique à Reillanne.
Avec ses examens cliniques minutieux et son impressionnante habileté à établir des conclusions, Fallot avait la réputation d’être un fin clinicien. Il avait une réelle compassion pour les faibles et les pauvres.
Après une solitude ascétique, Fallot est mort en 1911, ayant prévenu qu’il ne voulait pas d’oraison funèbre.
Éponyme
La tétralogie de Fallot, la plus fréquente des cardiopathies congénitales cyanogènes, associe :
– une sténose de la voie d’éjection du ventricule droit (au niveau de l’infundibulum ou de l’anneau pulmonaire ou du tronc de l’artère pulmonaire) ;
– une communication interventriculaire ;
– une hypertrophie du ventricule droit ;
– une dextroposition de l’aorte.
La trilogie de Fallot associe :
– une sténose de l’artère pulmonaire ;
– une hypertrophie de l’oreillette et du ventricule droits ;
– une communication interauriculaire.
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