Le CNOM vient de publier un Livre Blanc pour accompagner les médecins dans le développement de leur usage d’Internet. Tout en reconnaissant au web et au réseaux sociaux « des possibilités de partage et d’échanges bénéfiques tant pour les patients que pour les médecins », le CNOM met en garde contre « les informations partiales ou erronées » ou les « autodiagnostics » et « automédications potentiellement nuisibles » pour la santé du patient. L’Ordre rappelle, en effet, que l’utilisation d’Internet doit s’effectuer « en conformité avec les principes de déontologie médicale ».
À ce propos, l’Ordre invite les médecins à orienter les patients « vers des sites pertinents et fiables » et à « les aider à développer leur sens critique ». Le CNOM encourage, en outre, les praticiens à « contribuer à la production de l’information santé en ligne et à la vulgarisation scientifique des connaissances médicales ». D’ailleurs, « le CNOM demande que la formation initiale des médecins ainsi que le développement professionnel continu incluent cette pratique dans leurs enseignements ». Le CNOM demande également de faire évoluer le concept de certification par la HAS des sites en santé et demande aux pouvoirs publics de « réglementer l’exercice du téléconseil ». Enfin, l’Ordre souhaite que les conseils délivrés par téléphone ou par correspondance électronique à un patient habituellement suivi par le médecin « fassent l’objet de reconnaissance comme acte médical à part entière ».
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