IVG : les sages-femmes demandent à pouvoir pratiquer les aspirations

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Publié le 01/10/2018

L'Association nationale des sages-femmes orthogénistes (ANSFO) et le Réseau de santé sexuelle publique (RSSP) plaident pour que la pratique de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) par aspiration deviennent une de leurs compétences, au même titre que l'IVG médicamenteuse, qu'elles peuvent exercer depuis 2016. 

« Le Code de la santé publique garantit la liberté pour les femmes de choisir » entre les deux méthodes, rappellent les deux collectifs dans une tribune publiée le 30 septembre dans « le Parisien ». « Compte tenu du déséquilibre actuel de l'offre de soins (départs à la retraite de médecins, fermeture de centres IVG), pour que ce droit soit réellement effectif, il est indispensable que la France compte suffisamment de praticien.ne.s » habilité.e.s à pratiquer des IVG instrumentales, écrivent-ils. 

« Donner la compétence aux sages-femmes de pratiquer l'IVG instrumentale en milieu hospitalier, en centre de santé et en CEPF permet la liberté de choix de la méthode d'IVG, la réduction des inégalités d'accès aux soins sur tout le territoire, et enfin la réduction des coûts engagés par la collectivité », concluent l'ANSFO et le RSSP, soutenus par l'association des centres de régulation des naissances AP-HP (ACRNAP), l'association nationale des centres d'IVG et de contraception (ANCIC), le Planning familial, le syndicat de médecine générale et trois autres structures représentatives des sages-femmes.


Source : lequotidiendumedecin.fr