Journée mondiale sans tabac 2019, une campagne pour faire connaître la BPCO

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Publié le 31/05/2019
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Crédit photo : Phanie

À l'occasion de la Journée mondiale sans tabac, ce vendredi 31 mai, le ministère de la Santé, l'Assurance-maladie et Santé publique France, en partenariat avec la Société de pneumologie de langue française (SPLF) et la Fondation du souffle se mobilisent pour mieux faire connaître la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a choisi pour 2019 le thème « Le tabac et la santé pulmonaire ». Comme le rappelle le Comité national contre le tabagisme (CNCT), « si les fumeurs savent qu'un cancer du poumon peut leur être fatal, ils minimisent ou ignorent généralement les autres risques qui affectent l'appareil respiratoire ». 

Selon le Baromètre de Santé publique France 2017, seule 1 personne sur 5 connaît la BPCO et, parmi elles, seule 1 sur 3 indique le tabac comme étant la cause principale. Plus de 70 % des personnes présentant une BPCO ne sont pas diagnostiquées.

Campagne radio jusqu’à fin juin

Lancée le 31 mai jusqu'au 26 juin, une campagne radio « Tout savoir sur la BPCO » diffusera 3 chroniques de 60 secondes sous forme d'interview avec un pneumologue : « BPCO et tabagisme », « BPCO, qui est concerné ? », « BPCO : symptômes et diagnostic ». Le dispositif est complété par une campagne digitale pour le grand public et les professionnels de santé et des publirédactionnels dans la presse médicale.

En France, la BPCO touche entre 5 et 10 % des adultes, entraînant chaque année de plus de 18 000 décès. Cette maladie respiratoire est en passe de devenir la 3e cause de mortalité dans le monde. Il est important de diagnostiquer précocement cette maladie qui ne se guérit pas et dont l'évolution peut être ralentie par l'arrêt du tabac.

La Journée mondiale sans tabac est l'occasion pour tous les professionnels de santé de parler tabac avec leurs patients et d'informer sur le dispositif Tabac info service (ligne téléphonique 39 89, site Internet, e-coaching, page Facebook).


Source : lequotidiendumedecin.fr