Le miracle n'a donc pas eu lieu : le premier foyer de fièvre aphteuse sur le continent européen, depuis l'apparition de l'épizootie en Grande-Bretagne, il y a trois semaines, a été détecté dans le département de la Mayenne. Six cas y ont été confirmés sur des animaux présentant des clignes cliniques de la maladie avec des vésicules et des aphtes dans la bouche, à La Baroche-Gondouin, dans une exploitation de 114 bovins qui jouxte une ferme ayant importé, le mois dernier, des ovins britanniques.
Tous les bovins de l'élevage ont été aussitôt abattus et détruits par incinération, alors que le plan d'alerte fièvre aphteuse était activée par la préfecture : des périmètres de protection (3 km) et de surveillance (10 km) étaient déjà en place autour de l'exploitation voisine, dans le cadre des mesures de précaution précédemment ordonnées par le gouvernement.
C'est dans ce cadre que 19 exploitations et centres de regroupements, répartis dans 12 départements, font l'objet de mesures de surveillance particulièrement draconiennes, après la découverte d'analyses sérologiques positives sur des animaux, des analyses indiquant, à tout le moins, un contact avec le virus.
Le dernier épisode de fièvre aphteuse dans l'Hexagone remonte à 1981 ; il avait alors affecté le département des Côtes-d'Armor.
La fièvre aphteuse a traversé la Manche
Publié le 14/03/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6877
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