C’est au Japon qu’on vit le plus longtemps (les hommes 80 ans, les femmes 86) et en bonne santé, mais avec le taux de fertilité le plus bas de l’OCDE (1,3 enfant par femme)! En 2005, on comptait trois actifs pour une personne de 65 ans et plus : ce sera un actif pour 1,2 en 2055. Comment faire face ? La Sécurité sociale doit s’adapter à la nouvelle donne : population vieillissante, structure familiale éclatée, économie stagnante, chômage, pauvreté. Pour alléger la charge des retraites sur les générations futures, les fonds de pension accumulent des réserves de 1 150 milliards d’euros en actions et obligations, réinjectés dans l’économie japonaise ou mondiale. La création, en 2000, d’une assurance spécifique pour les « soins de la longévité », distincte de l’assurance maladie finance le maintien des personnes âgées à domicile et les structures d’hébergement. Sa gestion est déléguée aux municipalités et la communication organisée par l’État vers les professionnels et la population. L’innovation pharmaceutique et des dispositifs médicaux, les sciences de la régénération ou la technologie robotique permettent de développer harmonieusement cette « société de la longévité » . Ce sont aussi des facteurs de croissance et de compétitivité internationale, même si la régulation des dépenses est pressante, comme ailleurs. Le Japon serait-il un exemple de l’économie du « care » ?
La longévité japonaise
Publié le 27/01/2012
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Source : Décision Santé: 281
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