L’exposition chronique à la pollution est préjudiciable au maintien cognitif des femmes. C’est ce que montrent les observations sur une durée de 4 ans réalisées aux États-Unis dans le cadre d’une grande étude prospective, chez 10 409 femmes, dont le suivi remonte pour certaines jusqu’à 1988 (Nurses’ Health Study Cognitive Cohort). Les résultats pour les hommes ne sont pas connus, la cohorte ne comportant que des femmes. Les femmes qui sont exposées aux concentrations les plus élevées de particules fines en suspension dans l’air, celles de 2,5 microns (PM 2,5) ou celles comprises entre 2,5 et 10 microns (PM 2,5-10), présentent un déclin cognitif significativement plus rapide. C’est la première étude à démontrer cela. Une explication avancée par les auteurs est que la pollution de l’air est associée à un risque cardio-vasculaire, qui peut rendre compte du déclin cognitif accéléré.
Jennifer Weuve, « Archives of Internal Medicine », 13 février 2012.
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