La déception est grande pour le Syndicat des biologistes (SDB). Après avoir été adoptée à l’Assemblée nationale le 26 janvier, la proposition de loi (PPL) Boyer-Préel est désormais entre les mains des sénateurs. Mais la Conférence des présidents du Sénat n’a pas abouti mercredi à l’inscription de la PPL dans l’agenda de ces prochains jours, ravivant l’inquiétude dans les rangs des biologistes libéraux. « Deux heures pour voter un texte professionnel qui permet de sauver l’offre de soins de proximité en biologie médicale et préserver l’indépendance professionnelle des biologistes médicaux », c’est tout ce que souhaite François Blanchecotte, président du SDB. Le biologiste d’Indre-et-Loire craint surtout « la financiarisation galopante de la profession », rendue possible en laissant « le champ libre aux opérateurs industriels ou financiers qui tentent de soumettre cette spécialité médicale à la seule loi du marché ».
La PPL insiste sur l’indépendance des nouvelles sociétés de participations financières de profession libérale (SPFPL), assouplit l’accréditation obligatoire des laboratoires et supprime les ristournes.
Le syndicat appelle les sénateurs à adopter le texte avant le 29 février, date de fin de session parlementaire pour cause d’élection présidentielle.
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