« L’utilisation d’images spatiales pour mieux comprendre les facteurs de risque de la dengue pourrait permettre d’anticiper les épidémies et donc de mieux s’y préparer », a déclaré Olivier Charmeil, Président-Directeur Général de Sanofi Pasteur. Présente en zone tropicale, la dengue a fortement touché les îles de la Caraïbe avec la plus grave épidémie jamais enregistrée en 2010. Le projet conjoint d’étude utilise les techniques de « télé-épidémiologie » développées par le CNES et le Laboratoire d’Aérologie, pour cartographier les risques climatiques et environnementaux favorisant l’émergence et la transmission des maladies transmises par les moustiques. « Le CNES voit dans cette alliance une application pratique de son expertise en matière d’imagerie spatiale et de télé-épidémiologie. Notre souhait est de contribuer à mieux comprendre les facteurs de risque climatiques et environnementaux liés à la propagation du moustique responsable de la transmission de la dengue », a déclaré Yannick d’Escatha, président du CNES.
Par essence multidisciplinaire, le projet « Télé-épidémiologie » de la dengue réunira des disciplines d’horizon divers tels que des épidémiologistes, des entomologistes, des experts en Télé-épidémiologie et en télédétection et statistiques et des spécialistes en météorologie.
Un vaccin déjà avancé
Sanofi Pasteur mène des recherches depuis près de 20 ans pour la mise au point d’un vaccin contre la dengue. Le candidat vaccin de Sanofi Pasteur qui cible les quatre sérotypes du virus de la dengue est dans la dernière étape de développement avant sa mise sur le marché avec plusieurs études cliniques menées en Amérique Latine et en Asie. Le programme mondial d’études cliniques devrait inclure près de 45 000 participants, enfants et adultes de 15 pays différents. Les premiers résultats d’efficacité du vaccin seront connus fin 2012. Sanofi Pasteur est engagé dans un programme de production du vaccin à l’échelle industrielle.
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