Organisé par la Fédération des Spécialités Médicales (FSM), le séminaire sur le DPC qui s’est tenu à Paris jeudi était l’occasion pour l’institution d’expliquer aux différents acteurs du dispositif le contenu et les enjeux des décrets parus au JO le 1er janvier 2012. Visiblement, la FSM voyait là l’occasion de relancer la dynamique autour du Développement professionnel continu. De fait, la quasi-totalité des spécialités représentées par leurs Conseils nationaux professionnels (CNP) étaient présentes, à l’exception notable du Collège de la Médecine Générale qui boude toujours la FSM.
Le DPC sera-t-il prêt pour 2013 ? A priori c’est l’objectif, mais de l’avis général, quantité de points restent encore à préciser d’ici à cette échéance. Plusieurs arrêtés doivent par exemple préciser les instances et le fonctionnement de l’OGDPC, organisme gestionnaire et financeur du dispositif, et la composition de la Commission scientifique indépendante (CSI). Les modalités d’enregistrement et de validation des organismes de formation sont également attendues. De même pour les orientations nationales et la méthodologie. Au total, pas moins de 14 arrêtés doivent être publiés pour que la "machine" DPC puisse s’ébranler sans trop de difficultés. « Un gros travail réglementaire est à faire, qui doit se terminer au plus tard à la fin du premier semestre 2012, si l’on veut que le DPC soit prêt pour 2013 », a prévenu le sous-directeur des ressources humaines de la DGOS, Raymond Le Moign.
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