Soupirs de soulagement et cris de satisfaction ont accueilli cette annonce. Ce mercredi, citoyens, praticiens hospitaliers et élus se sont déplacés jusqu’aux portes du ministère du Travail pour plaider en faveur du maintien des services de chirurgie et de maternité du Centre hospitalier (CH) du Blanc, sous-préfecture de 7 000 habitants de l’Indre, département particulièrement touché par la désertification médicale.
En novembre, l’Agence régionale de santé (ARS) de la région Centre avait annoncé sans négociation la fermeture totale de la maternité et la transformation de la chirurgie 24 h/24 en chirurgie ambulatoire, dans le cadre de la nouvelle organisation de santé pour 2012-2016.
« La brutalité n’est jamais une bonne manière de faire bouger les dossiers », a estimé Michel Sapin. Ce proche de François Hollande a vu dans cette victoire et la présence du député UMP Nicolas Forissier « un symbole du maintien du service public hospitalier, indispensable à la population ». Ce dernier a un peu calmé les ardeurs des Blancois : « On a gagné du temps, mais il ne faut pas non plus le laisser filer. » Sur la future organisation des soins, « le ministre n’a pas semblé opposé à une coopération transfrontalière entre le Poitou-Charentes et le Centre », a précisé Jean-Paul Chanteguet.
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