Malades d’Alzheimer : plus fragiles face au froid ?

Publié le 10/02/2012

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Une septuagénaire, disparue d’une maison de retraite à Toulouse, morte de froid dans un parc. Un octogénaire égaré en forêt, retrouvé inanimé dans un chemin près de Bitche, en Moselle. Les deux premières victimes de la vague de froidont été des malades d’Alzheimer. Plus exposés donc que d’autres en période de grand froid ? Selon le Pr Françoise Forette, la réponse est nuancée car, explique-t-elle à l’AFP, « physiquement, ces personnes ne sont pas plus vulnérables que d’autres ». Cependant, s’ils ne sont pas plus fragiles, en termes de défense immunitaire, en période de grand froid, les malades d’Alzheimer méritent d’être particulièrement surveillés. En cause, les troubles cognitifs qui font qu’une personne atteinte de cette pathologie, peut sortir « sans être couverte » et ne plus être « capable de rentrer chez soi », affirme la gériatre. Surveillance redoublée donc, quand le mercure plonge, pour les malades d’Alzheimer et pour toutes les autres personnes atteintes de troubles cognitifs.