LE QUOTIDIEN - La question de la santé du président de la République doit-elle rester un sujet privé ou nécessite-t-elle d’être traitée dans le débat public ?
MARINE LE PEN - La santé du président de la République devient un élément du débat public dès lors qu’est déclarée une pathologie particulièrement grave. En dehors de cette limite, les questions de santé relèvent de la vie quotidienne et de la vie privée, pour le président comme pour tout citoyen et elles sont protégées par le secret médical et le secret de la vie privée. Ce respect dû à l’intimité me paraît d’autant plus nécessaire quand on a affaire à une femme.
Quels enseignements tirez-vous des événements survenus à cet égard sous les mandats de Georges Pompidou et de François Mitterrand ?
Ce qui a été particulièrement grave dans le cas de François Mitterrand, c’est qu’il a placé sous influence un médecin pour propager un mensonge d’État. C’est cela qui est condamnable et cela l’est d’autant plus que si la vérité avait été dite dès son premier septennat au sujet du cancer dont il souffrait, le cours de l’histoire aurait pu en être modifié.
Envisagez-vous de prendre personnellement des engagements pour garantir, si vous êtes élue, la transparence au sujet de l’information sur votre santé ?
Je m’engage personnellement à ce que la transparence dans l’information sur ma santé soit totale à partir du moment où une maladie grave surviendrait. Bien entendu, il ne saurait être question de communiquer sur une grippe, ou sur un flegmon. Pour garantir l’indépendance des médecins qui suivent la santé du président ou de la présidente, je propose qu’un collège de praticiens soit nommé sous la responsabilité du Conseil national de l’Ordre.
Pensez-vous que la Constitution soit suffisamment précise pour les cas d’empêchement médical du président ?
Je ne vois pas de nécessité à revoir la constitution sur ce sujet.
En tant que candidate, êtes-vous disposée à fournir des informations sur votre état de santé actuel ?
Je suis en titane, c’est de famille ! À part une sensibilité du dos, avec des hernies discales traumatiques, j’ai une excellente constitution. J’ai besoin de neuf heures de sommeil et le soir je suis souvent au lit dès 9 heures. Je ne suis pas de régime alimentaire, mais j’évite les sandwiches en voiture. Pendant la campagne, je bois beaucoup de café, je suis littéralement sous perfusion de caféine !
LE QUOTIDIEN - La question de la santé du président de la République doit-elle rester un sujet privé ou nécessite-t-elle d’être traitée dans le débat public ?
MARINE LE PEN - La santé du président de la République devient un élément du débat public dès lors qu’est déclarée une pathologie particulièrement grave. En dehors de cette limite, les questions de santé relèvent de la vie quotidienne et de la vie privée, pour le président comme pour tout citoyen et elles sont protégées par le secret médical et le secret de la vie privée. Ce respect dû à l’intimité me paraît d’autant plus nécessaire quand on a affaire à une femme.
Quels enseignements tirez-vous des événements survenus à cet égard sous les mandats de Georges Pompidou et de François Mitterrand ?
Ce qui a été particulièrement grave dans le cas de François Mitterrand, c’est qu’il a placé sous influence un médecin pour propager un mensonge d’État. C’est cela qui est condamnable et cela l’est d’autant plus que si la vérité avait été dite dès son premier septennat au sujet du cancer dont il souffrait, le cours de l’histoire aurait pu en être modifié.
Envisagez-vous de prendre personnellement des engagements pour garantir, si vous êtes élue, la transparence au sujet de l’information sur votre santé ?
Je m’engage personnellement à ce que la transparence dans l’information sur ma santé soit totale à partir du moment où une maladie grave surviendrait. Bien entendu, il ne saurait être question de communiquer sur une grippe, ou sur un flegmon. Pour garantir l’indépendance des médecins qui suivent la santé du président ou de la présidente, je propose qu’un collège de praticiens soit nommé sous la responsabilité du Conseil national de l’Ordre.
Pensez-vous que la Constitution soit suffisamment précise pour les cas d’empêchement médical du président ?
Je ne vois pas de nécessité à revoir la constitution sur ce sujet.
En tant que candidate, êtes-vous disposée à fournir des informations sur votre état de santé actuel ?
Je suis en titane, c’est de famille ! À part une sensibilité du dos, avec des hernies discales traumatiques, j’ai une excellente constitution. J’ai besoin de neuf heures de sommeil et le soir je suis souvent au lit dès 9 heures. Je ne suis pas de régime alimentaire, mais j’évite les sandwiches en voiture. Pendant la campagne, je bois beaucoup de café, je suis littéralement sous perfusion de caféine !
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