Plusieurs salariés des laboratoires Servier ont été placés mardi en garde à vue, en raison, notamment, de « suspicion de destruction de preuves ». Un porte-parole de Servier a confirmé à l’AFP qu’« une demi-douzaine de collaborateurs de Servier ont été questionnés à Nanterre cet après-midi au sujet de documents passés à la broyeuse ». Ce porte-parole ajoute : « Nous broyons des documents tous les jours comme toutes les sociétés et nous travaillons dans un univers très concurrentiel. (...) De plus nous venons de déménager le siège social du groupe à Suresnes et les questions des enquêteurs portent sur cette période du déménagement qui s’est échelonné sur plusieurs mois de l’été jusqu’à la fin décembre 2011 ».
Une perquisition a été diligentée ce mardi au siège de Suresnes (Hauts-de-Seine), à la demande de magistrats parisiens qui ont ouvert deux informations judiciaires sur le Mediator, l’une pour « tromperie aggravée », l’autre pour « blessures et homicide involontaires ». En février, plusieurs perquisitions ont déjà été menées au siège de l’AFSSAPS à Saint-Denis, et aux domiciles de plusieurs responsables de l’Agence. La première comparution des laboratoires Servier et de Jacques Servier devrait avoir eu lieu au printemps, au tribunal pénal de Nanterre.
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