A MG comme à l’Unof, la Convention a goût de trop peu

Publié le 03/02/2012
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Six mois après la signature de la nouvelle Convention, l’Assemblée générale de l’UNOF et le Comité Directeur de MG France ont chacun tiré le bilan du dispositif. Le syndicat de Michel Combier et celui de Claude Leicher se félicitent l’une et l’autre de la valorisation des actes pédiatriques obligatoires pour les médecins généralistes. Mais pour le reste, les généralistes CSMF et MG France ne mettent pas en avant les mêmes priorités. Les premiers demandent la poursuite de la réforme de « la nomenclature des actes cliniques » en particulier pour la création des « consultations lourdes à motifs multiples ». Et à défaut de celles-ci, la reprise des négociations pour une hausse du C. De son côté, MG France réclame des modifications au dispositif de paiement à la performance, insistant sur le fait que les inégalités sociales de santé doivent être prises en compte dans les indicateurs. Claude Leicher explique en effet qu’il est plus difficile pour les médecins exerçant en zone défavorisée de prescrire des examens de dépistage qui coûtent chers. Les protocoles de coopération en cours entre professionnels de santé inquiètent par ailleurs l’UNOF, qui demande leur suspension. A MG, où l’on prédit d’éventuels mouvements de grève de la Pds, c’est avant tout la « déstructuration » de la permanence de soins qui préoccupe.


Source : lequotidiendumedecin.fr